lunes, 20 de septiembre de 2010

Hay una relación probada entre campos electromagneticos, cánceres y leucemias




10-09-2010


Entrevista con Dominique Belpomme, profesor de cancerología, que investiga la electrosensibiliodad.

Dominique Belpomme es profesor de oncología de la Universidad Paris Descartes y es presidente de ARTAC, Asociación para la investigación terapéutica contra el cáncer.

¿Por qué un oncólogo se interesa por los problemas de la electro-sensibilidad y los campos electromagnéticos?
Debido a que existe una relación comprobada entre los campos electromagnéticos, el cáncer y la leucemia. Fue después de unos trabajos pioneros que hemos hecho con los colegas suecos cuando nos dimos cuenta de que también hay un vínculo importante de las ondas con las enfermedades neuroegenerativas, incluyendo la enfermedad de Alzheimer. El riesgo de la enfermedad de Alzheimer, que puede ocurrir en jóvenes, desde la edad de 45 años, es también mucho más importante que el riesgo de cáncer.
¿Esto afecta a muchas personas?
Desde el año pasado, tengo dos consultas semanales de Medicina Medioambiental y veo entre 10 y 20 pacientes nuevos por semana. Y hay cada vez más padres que vienen con sus hijos con dolores de cabeza, problemas de memoria, concentración o lenguaje o problemas de dislexia.

Se trata de un problema de salud pública. En efecto, existe una patología neuro-degenerativa, probablemente relacionada con un rompimiento de la barrera hemato-encefálica debido a las ondas electromagnéticas y /o productos químicos. Estos síntomas pueden ser leves, como dolores de cabeza o mucho más graves como el comienzo de la enfermedad de Alzheimer.
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¿Qué hace usted con sus pacientes?
Basándonos en una serie de más de 400 pacientes que han venido a mi consulta, hemos sido capaces de desarrollar una prueba diagnóstica, que se basa en una ecografía Doppler del cerebro y en análisis de sangre. Esto pone en evidencia que hay un aumento de algunas proteínas del estrés, que evidencian la existencia de una lesión cerebral.
Estos están realmente enfermos. Por tanto, puedo certificar que sufren un síndrome de alergia a los campos electromagnéticos (SICEM). Además, hemos desarrollado un tratamiento que puede actuar para reducir los síntomas,

¿En qué consiste?
Se basa en tres elementos. Primero cerramos la barrera electro-encefálica con uno o varios antagonistas a la histamina (que es la que provoca las alergias). A continuación, estimulamos la regeneración de los astrocitos (células cerebrales) que fueron destruidos por los campos electromagnéticos y administramos tónicos para el sistema nervioso. Por último iniciamos un estudio analizandoel efecto de los antioxidantes.

Obtenemos resultados interesantes, pero esto no impide que pueda haber una recaida. De ahí la necesidad de añadir a este tratamiento medidas de protección contra los campos electromagnéticos. Esto implica la creación de zonas blancas (libres de ondas electromagnéticas), especialmente en las instituciones públicas y el transporte público. Debe de ser como con el tabaco: prohibir el wifi en zonas determinadas, como en las bibliotecas. También se debe evitar la instalación de antenas cerca de escuelas y jardines de infancia. Hay que tomar medidas urgentes de protección, pero lamentablemente todavía no se han adoptado

¿Cómo reaccionan las autoridades?
Aún no les urge tomar medidas. Pero no desespero de que el Ministerio de Salud tome el toro por los cuernos. En cualquier caso, el creciente número de nuestros conciudadanos que se quejan de los campos electromagnéticos les obligará pronto a hacerlo. Cuanto antes, mejor, obviamente. Mi discurso es, en efecto, contra los intereses financieros y económicos, pues no podemos ignorar a los enfermos para no contrariar a los poderes públicos y a las autoridades políticas del país.

En nombre del juramento hipocrático yo me rebelo, porque es un problema importante de salud pública. Los estudios demuestran que entre un 10 al 50% de la población podría ser afectada por una intolerancia o alergia a los campos electromagnéticos de ahora a 25-50 años. Un día pagaremos la factura si no tomamos las debidas precauciones cuanto antes

¿Su alerta encuentra eco en la profesión médica?
Hay muchos médicos que no conocen esta patología y por lo tanto niegan la evidencia. Pero un número creciente se está dando cuenta de que algo pasa, y me envían a sus pacientes. Confío en ellos y por eso estoy organizando para abril de 2011, la llamada tercera conferencia de París en la UNESCO, que será seguida de un curso intensivo para capacitar a los profesionales sobre patologías medioambientales.
ARTAC necesita de su colaboración: www.artac.info

Dominique Belpomme est professeur de cancérologie Université Paris-Descartes et président de l’ARTAC, Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse.
Pourquoi un cancérologue s'intéresse-t-il aux problèmes de l'électro-sensibilité et aux champs électro-magnétiques ?
Parce qu'il y a un lien prouvé entre champs électro-magnétiques, cancers et leucémies. C'est après des premiers travaux pionniers que nous avons effectués avec des collègues suédois que nous nous sommes aperçus qu'il y a aussi un lien important avec les maladies neuro-dégénératives, et notamment la maladie d'Alzheimer. Le risque de maladie d'Alzheimer, qui peut survenir chez des sujets jeunes, dès l’âge de 45 ans, est d'ailleurs beaucoup plus important que le risque de cancer.
Cela touche beaucoup de monde ?
Depuis l'an dernier, je fais deux consultations hebdomadaires de médecine environnementale et vois entre 10 et 20 nouveaux malades par semaine. Et il y a de plus en plus de parents qui viennent me voir pour leurs enfants qui ont des maux de tête, des troubles de la mémoire, de la concentration ou du langage, avec des problèmes de dyslexie.
C'est un enjeu majeur de santé publique. Il y a en effet toute une pathologie neuro-dégénérative probablement liée à l'ouverture de la barrière hémato-encéphalique par les ondes électro-magnétiques et/ou les produits chimiques. Ces troubles peuvent être mineurs, comme des maux de têtes, ou beaucoup plus graves comme un début de maladie d'Alzheimer.
Que faites vous pour vos patients ?
En nous basant sur une série de plus de 400 malades venus me consulter, nous avons pu mettre au point un test de diagnostic, qui repose essentiellement sur un échodoppler cérébral pulsé et sur des tests sanguins. Ceux-ci permettent de mettre en évidence une augmentation de certaines protéines de stress, qui traduisent, l’existence d’une souffrance cérébrale.
Il s’agit de vrais malades. Je peux donc certifier qu'ils souffrent d'un syndrome d'intolérance aux champs électro-magnétiques (SICEM). Par ailleurs, nous avons mis au point un traitement qui permet de faire régresser les symptômes,
En quoi cela consiste-t-il ?
La base du traitement repose sur trois éléments. D’abord fermer la barrière électro-encéphalique. Nous utilisons pour cela un ou plusieurs antagonistes des récepteurs à l'histamine. Ensuite, stimuler la régénération des astrocytes (les cellules cérébrales) qui ont été détruites par les champs électromagnétiques,. Nous administrons pour cela des tonifiants du système nerveux. Enfin, nous initions une étude testant l’effet des anti-oxydants.
Nous obtenons des résultats intéressants, mais cela ne permet pas d'éviter une rechute potentielle. D'où la nécessité d’ adjoindre à ce traitement des mesures de protection vis-à-vis des champs électro-magnétiques. Cela implique la création de zones blanches, notamment dans les établissements publics et dans les transports en commun. Il faut faire comme pour le tabagisme : interdire le wifi dans certaines zones, comme les bibliothèques. Il faut également interdire l'installation d'antennes-relais près des crèches et des écoles. Il y a des mesures de protection urgentes à prendre, mais qui ne sont malheureusement pas encore appliquées.
Comment réagissent les pouvoirs publics ?
Les mesures concrètes ne sont pas encore au rendez-vous. Mais je ne désespère pas que le ministère de la Santé prenne le taureau par les cornes. De toute façon, il y sera obligé étant donné le nombre croissant de nos concitoyens qui se plaignent des champs électromagnétiques. Le plus tôt évidemment sera le mieux. Mon discours va, il est vrai, à l'encontre les intérêts financiers et économiques, mais on ne peut supprimer les malades pour faire plaisir aux autorités publiques et politiques du pays..
C’est au nom du serment d'Hippocrate que je monte au créneau, car il existe un enjeu majeur de santé publique. Des études montrent que 10 à 50% de la population pourrait être atteinte par une intolérance aux champs électro-magnétiques dans les 25 à 50 ans qui viennent. Il faudra un jour payer la facture si nous ne prenons pas les mesures de précaution et de prévention qui s’imposent dès maintenant.
Vos alertes trouvent-elles un écho dans le corps médical ?
Il y a beaucoup de médecins qui ne connaissent pas encore cette pathologie.et donc qui dénient l'évidence. Mais un nombre croissant comprend qu'il se passe quelque chose, et m’adresse des malades. C'est sur eux qu'il faut s'appuyer et c'est pour cela que j'organise, en avril 2011, le 3e colloque de l'appel de Paris à la maison de l'Unesco, qui sera suivi d'un cours intensif pour former les professionnels aux pathologies environnementales.
L'ARTAC a besoin de vos dons : www.artac.info

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